C’est très difficile d’avoir accès à des prestations d'assurance-chômage. Les femmes sont grandement affectées par ça. Signez notre pétition : https://petitions.noscommunes.ca/fr/Petition/Details?Petition=e-1914
En effet, saviez-vous que :
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L'assurance-emploi pénalise injustement les femmes dans leur accès à des prestations;
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Seulement 35,2 % des chômeuses sont admissibles aux prestations régulières d'assurance-chômage (c'est 52,5 % pour les hommes) ?
Des améliorations au système de chômage règleraient des problèmes importants vécus par l'ensemble des travailleurs en chômage pour avoir accès à des prestations régulières. Elles amélioreraient aussi grandement la situation de milliers de femmes parce que:
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Beaucoup d'entre elles travaillent à temps partiel dans des emplois en éducation, dans les services publics, les organismes communautaires, etc. et n'ont pas travaillé assez d'heures pour se qualifier à des prestations (ex.: si on a besoin de 700 heures, ça prend plus de semaines à accumuler quand on travaille à temps partiel);
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Elles ont des revenus moyens plus bas que les hommes et leurs prestations sont donc moins élevées en moyenne;
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Elles sont parfois congédiées injustement à cause qu'elles doivent s'absenter pour prendre soin de leurs enfants;
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Elles peuvent perdre leur emploi après un retour de congé de maternité et n'ont alors pas assez d'heures pour avoir droit à des prestations.
Nos demandes:
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Abaisser le seuil d'admissibilité à l'assurance-chômage à 350 heures ou 13 semaines (au lieu de 420 à 700 heures, comme c'est le cas actuellement);
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Établir un seuil minimum de 35 semaines de prestations (au lieu de 14 semaines);
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Augmenter le taux de prestations à 70 % du salaire basé sur les 12 meilleures semaines de salaire (au lieu de 55 %);
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Indexer annuellement les paliers de revenus du supplément familial (incluant un réajustement rétroactif à partir de 1997) calculé à partir du revenu individuel et non familial;
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Abolir les exclusions totales en cas de départ volontaires et d'inconduite;
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Modifier la Loi sur l'assurance-emploi afin que toute absence liée à la grossesse, à la maternité et aux responsabilités parentales n'empêche pas l'accès aux prestations régulières d'assurance-chômage.